La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a organisé, le 23 mai au Cefod, un atelier sur les techniques de collecte des données et l’ensemble des règles minima de protection des détenus (règles Nelson Mandela). C’est pour renforcer les capacités des membres du réseau de protection des victimes et témoins des violations des droits de l’homme.
Selon le président de la CNDH, Mahamat Nour Ibedou, l’objectif de cette séance consiste d’abord à informer les responsables des organisations de la société civile sur le mandat de la CNDH. Aussi et principalement, c’est l’occasion d’échanger sur la faisabilité et le fonctionnement d’un futur cadre de concertation sur les meilleures pratiques de défense des droits de l’homme au Tchad.
Une majorité entre ces Associations de défense des droits humains (ADH) se caractérise par une faible gouvernance interne. Ces ADH interviennent parfois de façon éparse, chacune en vase clos. Dans ce sens, la CNDH entend institutionnaliser ce travail avec les ADH pour combler ces lacunes et dysfonctionnements par la mise en place d’un cadre de concertation au sein duquel des relations de travail pourraient s’instituer de manière régulière et interactive.
Le président de la CNDH, Mahamat Nour Ibedou, a, en outre, exhorté les participants à faire preuve d’assiduité et d’une attention accrue afin de bénéficier pleinement des enseignements qui leur seront donnés.