Conseil National de Transition : une année entre espoir et préoccupations

La deuxième session parlementaire s’est achevée le 29 décembre au palais de la Démocratie en présence du premier ministre et de quelques membres du gouvernement. La cérémonie de la clôture de cette année parlementaire est présidée par le 1ᵉʳ vice-président du Conseil National de la Transition, Mahamat Saleh Makki.

D’emblée, le CNT se félicite pour la réussite du processus référendaire jusqu’à la tenue du scrutin. C’est dans cet élan que le vice-président du CNT, Mahamat Saleh Makki a saisi l’occasion pour « saluer la maturité politique des acteurs à différents niveaux et l’attitude citoyenne et responsable des électeurs ». Cette maturité ne pourrait pas être un fait sans la Conorec (Commission nationale chargée de l’organisation du référendum constitutionnel) qui a abattu un travail remarquable pour le retour à l’ordre constitutionnel.

Toutefois, le CNT, par la voix de son vice-président, se dit très préoccupé de la grève des enseignants qui sévit depuis plusieurs mois. Cette grève a conduit à l’arrêt des cours dans les écoles publiques depuis le 2 novembre dernier. Face à cela, le CNT invite le gouvernement et ses partenaires sociaux à faire « preuve de dépassement et à trouver un compromis responsable ». La deuxième préoccupation du CNT concerne la bisbille au sein de la fédération tchadienne de football. Ce différend lié à l’organisation des élections pouvant mettre en place un nouveau bureau exécutif de la fédération est, selon le vice-président du CNT, tout l’espoir de la jeunesse s’enfonce dans l’impasse. Les vagues de violences meurtrières dans la Bande de Gaza, a aussi été la préoccupation du vice-président, lors de son allocution. Il a également salué la politique de la main tendue du président de la transition. Une politique qui a contribué au retour de l’opposant Succès Masra.

À titre de rappel, tout au long de cette année, le CNT a adopté 17 projets de loi.

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