Le conseiller national Béral Mbaikoubou était l’invité de l’émission Le Post Politik où plusieurs questions lui ont été posées. Sur le fédéralisme, le parlementaire est encore droit dans ses bottes avec un raisonnement particulier : l’aspect culturel.
Lors du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS), des voix se sont levées pour le fédéralisme en ce qui concerne la forme de l’État. Parmi elles, il y’a celle de Béral Mbaikoubou. Actuel conseiller national au parlement de la transition, ce dernier voit un autre angle du fédéralisme. Pour lui, la raison de ce choix n’est pas « d’ordre économique » mais « d’obédience culturaliste ».
Pour le conseiller national, compte tenu de la diversité culturelle tchadienne, il est « normal » d’opter pour un fédéralisme basé sur des valeurs culturelles. Béral ajoute qu’au Tchad, « nous sommes dans un pays d’une telle diversité culturelle très souvent différente les unes des autres et surtout contradictoires ». A effet, la solution, selon lui, est de rester « unique dans la diversité ».
Toutefois, le fédéralisme tant souhaité par Béral Mbaikoubou ne pourra pas être pris pour la forme de l’Etat. Le projet de Constitution en cours a opté pour l’Etat unitaire « fortement décentralisé ».
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