Dans le cadre des examens de fin d’année, les candidats tchadiens et étrangers d’un nombre avoisinant 100.000 sont appelés à composer début de la semaine. Il s’agit du baccalauréat de l’enseignement général session de juin 2024 qui est pour le lundi 24 juin. L’examen va durer une semaine toutes séries confondues.
Courbés devant leurs cahiers, assis dans leurs classes respectives ou debout devant un tableau, craie en main, l’image dans la besogne profonde de des élèves en classe d’examen prend fin. Il sont appelés à venir restituer les leçons apprises sur 9 mois afin de mériter d’être grader. Un grade qui permettra à chacun d’intégrer une université, un institut ou une grande école. Passage obligatoire, le baccalauréat tchadien a vu 89469 candidats tchadiens lui convoiter et 4136 étrangers vouloir lui mettre la main dessus. Ils sont au total 93605 candidats à vouloir obtenir ce fameux diplôme.
Les candidats, dans la capitale tchadienne N’Djamena, se sont précipités dans les différents centres afin de s’informer sur leur salle et leur table de composition. Une façon qui manifeste leur disponibilité à affronter les épreuves le lundi 24 juin 2024. L’Office Nationale des Examens et Concours du Supérieur (Onecs), se dit également prêt : « Sur le plan organisationnel, tout est fin prêt pour le lancement des épreuves écrites du Baccalauréat. Tous les présidents de Centre sont dans leurs centres respectifs.», a déclaré le Coordonnateur du Baccalauréat Dr Abakar Mahamat Hassaballah, le 22 juin 2024.
Rassurant candidats et parents, surveillants et présidents des différents, le Coordonnateur du Baccalauréat Dr Abakar Mahamat Hassaballah, a ajouté : « À l’heure où je vous parle, les jurys locaux font un travail d’arrache-pied. Les listes sont affichées, les tables-bancs numérotés. C’est pour dire que les épreuves vont effectivement démarrer le lundi et sur toute l’étendue du territoire tchadien. », insiste-t-il.
Le Coordonnateur du Baccalauréat Dr Abakar Mahamat Hassaballah rappelle aux candidats le respect des consignes édictées par l’Onecs et ce pour la bonne marche des épreuves. « Une brigade de police des examens est mise sur pied pour procéder aux fouilles des objets interdits en salle, notamment les téléphones portables. Tout contrevenant sera puni conformément aux dispositions en vigueur. », prévient-il.
Le baccalauréat est un examen préparé depuis octobre, quoique l’école tchadienne a été secoué au début des cours, les épreuves auront lieu le lundi 24 juin. Il est primordial voire nécessaire que cela ne se reproduise plus. Il est impératif, là le gouvernement est explicitement appelé, qu’il n’y ai plus de grève. Pas même pour une semaine. Car, les enfants de pauvres, les tchadiens fouettés par les conditions de vie alarmantes sont les plus touchés. L’école publique est la seule victime de ces grèves répétitives.