Les inondations dans le Moyen Chari ont motivé la descente sur le terrain samedi d’une forte délégation des organisations humanitaires, avec à sa tête le délégué provincial du ministère du Développement agricole.
Cette descente sur le terrain a pour objectif, non seulement de constater de visu les dégâts, mais aussi d’apporter quelques pistes de solutions. En effet, plus de 25 000 hectares de champs toutes espèces confondues, sont emportés et plus de 600 têtes de bétails sont mortes ou portées disparues.
Sur les quatre départements que compte la province du Moyen Chari, trois à savoir le Barh-Koh, la Grande Sido et le Lac Iro, sont plus touchés par le phénomène. En plus des dégâts concernant les champs et bétails, plusieurs villages ont vu leurs maisons écroulées ou inondées, laissant ainsi un nombre important des sans-abris et sans alimentation. Ajouter à cela, quelques centres de santé sont restés inaccessibles. Ce phénomène d’inondations a fait plusieurs sinistrés qui sont obligés de se déplacer vers d’autres localités. Là aussi, il est très difficile de trouver de logements.
La délégation des humanitaires, conduite de l’Office des Affaires Humanitaires (OCHA), et celle du ministère de Développement agricole ont été émue devant les dégâts causés par cette catastrophe.
Disposant personnellement de plus de 100 hectares de champs, le chef de Canton de Balimba, Tamdji Nangasdé Ngardoum, affirme que sa population et lui ne savent à quel saint se vouer. Il lance un S.O.S au gouvernement et à ses partenaires afin de palier leurs souffrances.
Pour la coordination des humanitaires, cette descente est inscrite dans le cadre du constat et de l’enregistrement des données afin d’envisager une éventuelle prise en charge.