La trêve sociale conclue, l’année dernière, entre le gouvernement et les partenaires sociaux, risque de voler en éclats. Les syndicats trouvent que le gouvernement continue à ne pas respecter ses engagements. Le porte-parole adjoint de la plateforme syndicale revendicative M. Mahamat Nasradine Moussa accorde un délai de deux semaines au gouvernement pour tenir ses promesses. Au cas contraire, la plateforme syndicale revendicative se verra dans l’obligation de reconsidérer sa position.
La plateforme constate, dans un communiqué de presse rendu public, ce jeudi 17 mars 2022, avec regret qu’une certaine lenteur prévaut dans l’exécution des points retenus dans l’accord du pacte social. De tous les points qui devraient être exécutés au plus tard fin janvier 2022, seuls les frais de transport sont en train d’être respectés correctement jusque-là. Quelques rappels de salaires des agents sont timidement observés également.
La plateforme syndicale revendicative demande au gouvernement de relancer la commission chargée de recrutement des jeunes à la fonction publique et la commission de résolution de la situation des présumés faut diplômés.
Pour le reste de points, le gouvernement semble ne prête aucune attention, à la création du Haut Conseil d’Orientation Stratégique Tripartite, la mise en place du Comité Technique Tripartite chargé du suivie de l’application du pacte social, le paiement mensuel des pensions de retraités à partir de janvier 2022 et la moitié d’arriérés de pension de retraités à partir d’octobre 2021, la prise en compte de la valeur du point d’indice de 115 dans le calcul des pensions à compter de janvier 2022, la finalisation du rétablissement des indemnités de craie et documentation… La prise en compte des effets financiers des avancements et reclassements avec rappel, la relecture de la loi n° 032/PR/2016 du 31 décembre 2016 et les autres points qui n’ont pas d’incidences financières sont tout simplement ignorés par le gouvernement, informent les syndicalistes.