Transition : Wakit Tamma exige l’inéligibilité des membres du CMT

A l’issue de leur première marche autorisée, ce samedi 26 février 2022, la coordination des actions citoyennes Wakit Tamma et ses partenaires exigent, à leur arrivée au stade Idriss Mahamat Ouya, plus de paix, de sécurité et surtout une participation équitable au dialogue national inclusif. Les leaders de Wakit Tamma demandent l’inéligibilité des membres de Conseil Militaire de Transition et des meilleures conditions de participation au dialogue national inclusif. « On ne doit pas ramasser les gens qui ne savent ni lire ni écrire pour nous représenter. Sinon, nous n’irons pas au dialogue. Nous ne devrions pas céder à la manipulation. Nous devrions être soudés pour dire non là, où il le faut », donne le ton Me Koudé Mbaïnaïssem,

Pour sa part, M. Banyara Yoyana estime que les tchadiens pleurent leurs morts tous les jours. « À Abéché et à Sandana, de Faya Largeau à Moundou, nous pleurons. Mais, ce que nous demandons, c’est la paix. Et cette paix, nous devons l’avoir. Mais, nous sommes malheureusement loin de cette situation », regrette-il.

Le porte-parole de Wakit Tamma, Me Max Loangar relève que son organisation n’est pas un phénomène de société mais un incubateur des idées progressistes et républicaines. C’est pour la jeunesse que la coordination est debout dans toutes ses actions. Pour lui, les conflits agriculteurs et éleveurs sont créés par les militaires. « Nous réaffirmons que l’argent des paisibles citoyens sont utilisés pour acheter les armes qui sont retournées contre nous. La France instrumentalise les militaires pour nous tuer », regrette Me Max Loalngar. Il trouve même que le Conseil Militaire de Transition est inapte à assurer la sécurité des Tchadiens. Pour le porte-parole de Wakit Tamma, la démilitarisation de l’administration tchadienne s’impose. « Les militaires doivent regagner leurs casernes », insiste-t-il.

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