Les Nations Unies entament une deuxième série de consultations avec les organisations membres de la société civile, ce mercredi 22 février 2023 à N’Djamena. C’est dans le processus de formulation du nouveau cadre de coopération qui s’étendra entre 2024 -2026.
L’objectif de la consultation est de mettre à profit la connaissance et l’expertise des acteurs de la société civile afin d’apporter des réponses concrètes et efficaces à la problématique du développement, à travers la formulation du nouveau cadre de coopération. Cette consultation avec les membres de la société civile vise l’élaboration de ce nouveau cadre de coopération entre le Tchad et les Nations-Unies.
Cette démarche de consultation et de planification permet de prendre en compte et d’identifier les besoins pour faciliter aux organisations de la société civile, l’accessibilité aux sources de financement des programmes, l’allègement des procédures d’octroi de subvention en vue d’améliorer leur gouvernance interne et de jouer pleinement leur rôle de veille et d’éveil de conscience citoyenne. Pour la présidente des organisations des acteurs non étatiques du Tchad, Nehoundamadji Nailar Clarisse, avec les Nations Unies, c’est un partenariat gagnant-gagnant sans relation de pouvoir publique mais de rapport d’équilibre. « Les principaux défis auxquels la société civile se trouve confrontée sont de plusieurs ordres et présentés en trois points : la difficulté de mobilisation des ressources, la faiblesse de la gouvernance, la restriction de l’espace civique », a-t-elle signalée.
Et pour répondre à la présidente des organisations des acteurs non étatiques du Tchad, la coordinatrice résidente du système des Nations Unies au Tchad, Violleta Kakyoma a promis de prendre en compte les besoins dans la formulation du prochain cadre de coopération 2024-2026. Le but est de favoriser le mouvement non étatique sur l’indépendance d’action et la liberté de conscience du pouvoir d’action.