Le 14 septembre de chaque année est célébrée au Tchad la semaine nationale de l’arbre. Une occasion qui doit permettre aux responsables de planter des arbres. Mais la protection de ces arbres demeure encore une problématique majeure.
« Nous avons le devoir de restaurer l’écosystème forestier dégradé, revégétaliser autant de superficies pour barrer la route à l’avancée du désert et maintenir l’équilibre de nos écosystèmes fragilisés », tels sont les mots prononcés par le Secrétaire Général de la province du Hadjer Lamis, Satadjim Noël. C’était lors du lancement de la semaine nationale de l’arbre à Djeramaye.
Protéger les écosystèmes fragilisés passe en partie par la plantation des arbres. C’est pourquoi le gouvernement tchadien tient à maintenir cette tradition d’une semaine dédiée uniquement aux arbres depuis 1972 aux temps du président Tombalbaye. À cet effet, cette année, c’est le ministre de l’Environnement, Mahamat Abdelkerim Hanno qui a présidé la cérémonie du lancement.
Lors de l’ouverture, le ministre a profité de l’occasion pour lancer un message de conscientisation. Pour lui, « la Semaine Nationale de l’Arbre est une occasion pour chacun d’entre nous, de s’engager dans la lutte contre la désertification en plantant un arbre et le protéger ». Le mot est dit : Planter oui. Mais protéger aussi. Chaque année, on plante des arbres, des milliers des arbres. Mais pour quel résultat ? Aucun. Sinon il ne parlera plus en ce moment de l’avancée du désert. Mais chaque année, on plante, on promet de protéger et puis basta, chacun reprend ses routines habituelles.
Le désert est aux portes du Sahel. Le changement climatique est une réalité. Les actions concrètes avec des suivis pourront être un temps, soit peu contenir ce phénomène. Au cas contraire, le réveil sera brutal.