Depuis hier 4 octobre, jusqu’aujourd’hui au palais de la culture, les débats autour du dialogue national inclusif et souverain ont été orientés sur le cahier de charges Post Dialogue national inclusif et souverain.
Composée de 44 personnes avec à sa tête Salibou Garba, la commission ad hoc en charge du cahier de charges de la transition après cette grand-messe comprend aussi des personnalités politiques telles que les ministres Issa Doubragne et Ramatou Mahamat.
Diversement apprécié, cette thématique qui détermine les grands points jusqu’au retour à l’ordre constitutionnel a fait couler tant de salives. Il a fallu l’intervention du président du présidium pour un rappel à l’ordre. Pour Gali Ngothé, ne serait-ce que par respect aux membres de la commission, il faut reconnaître ce travail qui n’est pas de moindre et aller à l’essentiel afin de « compléter ce rapport et non pas d’aller dans les divagations. »
Pour la ministre Ramatou Mahamat, par ailleurs Rapporteur de ladite commission, 185 actions prioritaires ont été répertoriés dont 98 actions « sont orientées vers des activités en lien direct avec le but global de la transition notamment le retour à l’ordre constitutionnel dans les 24 mois impartis »
Jouant la neutralité, Salibou Garba, le président de la commission ad hoc rassure la plénière que le gouvernement prendra en compte le cahier de charge et les recommandations et que tous les ministères post DNIS auront pour tâches de programmer ces actions.