Les cours ont effectivement repris sur toute l’étendue du territoire national. Élèves et enseignants étaient bien présents le 8 janvier 2024 dans les établissements scolaires de la ville de N’Djaména. Cependant, le gouvernement doit se grouiller pour régler définitivement ce problème qui risque de rebondir.
Les enseignants ont repris les craies. C’est du moins ce que l’on a pu constater ce lundi 08 janvier 2024, dans quelques établissements scolaires de la ville de N’Djaména. Du lycée de Gassi en passant par le lycée Félix Eboué, Lycée Technique Commercial, Lycée Ibrahim Mahamat Itno, à l’école pilote de Farcha et au Complexe Al-Iman, l’on a effectivement constaté la présence des élèves et enseignants. Pour se rendre à l’évidence, le ministre de L’Éducation nationale et de la promotion civique, Dr Ndolembaï Sadé Njesada, et le secrétaire d’État à l’éducation, Mahamat Ibet Bekla, ont sillonné quelques établissements scolaires de N’Djamena. Lors de cette tournée, la délégation a demandé aux élèves de se remettre au travail. Une reprise rendue possible grâce à la détermination de la nouvelle équipe gouvernementale.
Le premier ministre de transition, Dr Succès Masra qui avait rencontré tour à tour les membres du bureau exécutif du Syndicat des Enseignants du Tchad (Set) et le Comité de crise, a réussi à convaincre les enseignants à reprendre la craie. Ce qui fut fait. Cependant, le gouvernement de transition doit se grouiller pour trouver une solution définitive à ce problème pour qu’il ne rebondisse pas. Il faut reconnaître que la situation reste délicate puisque le Comité de crise des enseignants qui est le maillon dur de ce mouvement d’humeur, a accordé un délai d’un mois au gouvernement pour prendre en compte ses revendications.
Pour rappel, les enseignants revendiquent principalement le versement des primes coupés sur le salaire pendant les « 16 mesures », durant le régime de feu maréchal Idriss Deby Itno.