L’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a organisé, le 19 octobre 2023, un examen national volontaire de la mise en œuvre du Pacte mondial pour les migrations (PMM) sûres, ordonnées et régulières au Tchad. C’est le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Beounngar David Doudjim qui a ouvert les travaux.
Le Tchad s’est engagé depuis 2019 pour une meilleure gouvernance des migrations dans son territoire. Il est le premier pays dans le monde à domestiquer le Pacte mondial pour les migrations (PMM) avec l’élaboration du plan d’actions prioritaires national 2019-2021, qui a été renouvelé pour la période 2022-2024.
Le but recherché par l’examen est d’évaluer la mise en œuvre du Pacte mondial pour les migrations sûres, ordonnées et régulières. Ledit pacte couvre toutes les dimensions des migrations internationales.
La mise en œuvre du PMM est arrivé à mi-parcours dans la période de la mise en œuvre du deuxième plan d’actions prioritaires. Pour Jean-Claude Bashirahishize, représentant le chef de mission de l’OIM au Tchad, « il est important de faire une évaluation pour tirer les leçons nécessaires et réfléchir ensemble sur les leviers que nous pouvons enclencher ensemble pour assurer sa mise en œuvre ».
Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Beounngar David Doudjim, a, quant à lui, déclaré que depuis l’adoption du PMM en 2018, le Tchad a réalisé plusieurs progrès pour sa mise en œuvre. « Pour une exécution efficace du PMM, le Tchad a mis en place un comité technique interministériel chargé du suivi et évaluation dudit pacte », ajoute-t-il.
Cet examen est le troisième du genre et permet de faire un suivi-évaluation à mi-parcours de l’exécution du PMM au Tchad.