Le 7 août 2023, le garde des sceaux, ministre de la justice et des droits humains, Mahamat Ahamad Alhabo, a fait un point de presse relatif à l’intransigeance des Syndicats des Magistrats. Il a qualifié leurs revendications de politique.
Selon le patron de la justice, la grève des magistrats totalise plusieurs mois pendant que de nombreux citoyens sont en prison, privés de liberté parce qu’ils ne sont pas jugés. C’est une entrave grave de la liberté d’après le garde des Sceaux. « Le gouvernement a consenti des efforts considérables pour satisfaire leurs revendications en matière de sécurité, mobilité et indemnités. Ils ont reçu des armes de poing, des véhicules et 50% d’augmentation des indemnités », a informé le ministre.
Il rajoute que leur point d’indice qui passe à 3000 est examiné et sera effectif dans le budget de l’année 2024. » Je m’interroge sur les intentions réelles des syndicats. Est-ce qu’il s’agit des revendications matérielles, des conditions de vie ou de travail. Leurs revendications quittent le domaine matériel pour glisser dans la politique. Si la lutte syndicale des Magistrats revêt un caractère politique, la réponse sera politique » a t-il conclu.