Au lendemain de l’appel du président de la République à instaurer un nouveau cadre national de dialogue politique, une réunion a rassemblé, ce mardi 6 mai 2025, des responsables de partis politiques dans la grande salle du ministère des Affaires Étrangères.
L’objectif de cette rencontre est de mettre en place le présidium chargé de conduire la mise en œuvre de ce nouveau cadre. Mais l’ambiance, d’abord calme, a vite été troublée par une vague de contestations. En cause, la composition du présidium, jugée unilatérale par certains participants. « Nous ne reconnaissons pas cette commission désignée par l’ancien président contesté », a lancé un acteur politique depuis la salle, dénonçant un manque de consultation dans la désignation des membres.
Malgré ces protestations, le présidium a été mis en place. Il est composé de diverses personnalités, avec à sa tête Abderamane Djasnabaye, doyen d’âge de l’assemblée. Ce dernier a immédiatement tenté d’apaiser les tensions. « Nous n’avons pas quelque chose à imposer. Toutes les propositions sont les bienvenues », a-t-il déclaré dans une tentative d’ouverture au dialogue.
La suite des travaux s’annonce décisive pour la légitimité et l’efficacité de ce nouveau mécanisme.