Le directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), Idriss Annour a déclaré lors d’une conférence de presse ce jeudi, qu’il a saisi le parquet pour que des poursuites judiciaires soient engagées contre la société productrice de la farine de maïs de marque YES.
D’après le directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), des poursuites judiciaires seront engagées contre l’entreprise productrice de la farine YES pour atteinte à la santé publique et blanchiment des capitaux. « L’ANIF a saisi le parquet à cet effet », a fait savoir Idriss Annour.
Toujours selon le directeur général de l’ANIF, la société CPL ne détient aucun document administratif régulier, ni un compte dans des banques installées au Tchad. “L’entreprise CPL n’a aucun document d’autorisation définitive de fonctionnement, la farine YES est impropre à la consommation humaine et animale et l’entreprise CPL n’a aucune trace de ses recettes dans les banques tchadiennes.” Ce qui constitue à ses yeux, une double infraction.
La société CPL est dans la tourmente depuis qu’un donneur d’alerte a publié des documents sur les réseaux mettant en cause la farine qui provient de ses usines. D’après les documents présentés comme des résultats des analyses effectuées par le CECOQDA, « la farine YES contient un taux d’aflatoxine élevé et par là est impropre à la consommation humaine et animale ». Malheureusement, le lot incriminé n’a jamais été retiré du marché, a déploré l’Association de défense des droits de consommateur (ADC).