A travers un communiqué signé le 04 octobre 2023, l’Association pour la défense des Droits des Consommateurs appelle les autorités à s’impliquer par rapport aux prix du transport interurbain. Pour elle, ces prix ont considérablement augmenté.
Après les mesures prises au moment de la crise sanitaire dues à l’épidémie de la Covid-19, les tarifs du transport interurbain, reliant N’Djamena aux différentes provinces ont particulièrement variés. Un retour à la normale post-Covid devrait avoir lieu. Mais, les tarifs sont restés intactes. L’ADC, en tant que porte-parole des consommateurs, pointe du doigt le gouvernement.
Le tarif entre N’Djamena et Abéché est passé de 20 000 à 25.000 FCFA. Pour atteindre Sarh depuis N’Djamena, il faut payer 17.500 au lieu de 15.000 F CFA. A cela, il faut ajouter l’écart de moins de 100 kilomètres entre les deux trajets. Les agences de transport interurbain ont ajouté 2.500 sur le tarif du trajet N’Djamena-Kélo qui était à 3.000 francs CFA ainsi que celui de Bongor.
Si les Agences de voyages citent l’augmentation du prix du gasoil pour justifier l’augmentation des tarifs, l’ADC n’en croient pas. Car, dit-elle, ce ne sont pas des raisons valables pour des hausses aussi disproportionnées. Aussi, l’Association n’a pas perdue de vue les mauvais traitements des usagers et les manquements aux droits des consommateurs sur les lieux et pendant les trajets. Elle cite notamment l’emplacement des voyageurs entre les chaises.
L’association pour la défense des droits des Consommateurs appelle le gouvernement à jouer son rôle de régulation et exige des agences de voyage des services de qualité. Elle demande aussi d’assurer des contrôles réguliers sur les axes routiers pour mettre en avant la sécurité des passagers, car les consommateurs sont appelés à voyager en usant de leurs droits.