L’ONG Fondation des jeunes patriotes pour le développement (FOJEPAD) a fait un point de presse le mardi 14 janvier 2025 dans ses locaux au quartier Bololo. L’objectif est d’annoncer le lancement officiel de la 4ᵉ édition des activités du « Projet de commémoration de la libération de Bande d’Aouzou ». Cet événement est placé sous le thème : « La défense de la patrie pour une cohésion sociale et un développement durable et intégral ».
Ce projet est une initiative unificatrice de l’ONG Fondation des jeunes patriotes pour le développement (FOJEPAD) qui prône l’unité nationale, la promotion de la défense de la patrie, le vivre ensemble, la promotion de l’enseignement éducatif via l’histoire de Bande d’Aouzou et aussi la promotion de mode de vie et de la culture spécifique tchadienne ainsi que les stratégies adaptées par les militaires tchadiens pendant la guerre Tchado-libyen.
Après avoir célébré la 1ʳᵉ, 2ᵉ et 3ᵉ édition, dans le cadre de découvrir l’histoire du conflit Tchado-libyen, notamment promouvoir la bravoure et patriotisme des forces armées tchadiennes ainsi que l’unité du peuple pendant cette période de guerre, l’ONG
FOJEPAD se prépare pour la 4ᵉ édition qui se tiendra le 03 février 2025. Le Directeur des programmes et des projets, Mahamat Saleh Hamid, souligne que ce projet permet de découvrir et pérenniser l’histoire du conflit Tchado-libyen au peuple tchadien, prouver et promouvoir la bravoure et le patriotisme des forces armées tchadiennes dans la défense de l’intégrité territoriale, ainsi que l’unité du peuple tchadien face à une menace.
Le Directeur rappelle que c’est le 03 octobre 1988 que les relations formelles entre le Tchad et la Libye sont rétablies et le dossier de Bande d’Aouzou a finalement été soumis en 1989 par les deux pays à la Cour internationale de Justice (CIJ). La cour, statuant à la quasi-unanimité, par jugement du 03 février 1994, a donné intégralement satisfaction au Tchad.
Le projet cible la force vive de la nation, notamment les membres de forces de défense et de sécurité, les organisations de la société civile, les étudiants et les élèves.
Marie-Claire Tari Koumninga