Tchad : entre viol et assassinats, le début de l’année pue l’horreur absolue

Le début de l’année s’offre un spectacle digne d’un film d’horreur. Entre tueries et viol, le citoyen tchadien ne sait à quel saint se vouer. Un homme meurt sous les balles des braqueurs en plein jour dans la capitale, à Mardjandafak, deux femmes poignardées par leurs maris, une fille violée par un commissaire. La semaine a brillé des couleurs de l’horreur.

La dernière atteinte à la dignité humaine est un feminicide que la ville de Doba, chef-lieu de la province du Logone-orientale, a enregistré. Selon les témoignages recueillis, une jeune femme, la vingtaine révolue et mère de deux enfants, s’est vue sous l’emprise de la colère de son ex-mari. Ce dernier lui a poignardé mortellement le dimanche 19 janvier 2025.

Cet acte ignoble a suivi d’autres actions tout aussi condamnables et graves dont l’une est un autre feminicide enregistrée dans le Guera. À Saraf, une fille de 16 ans a été assassinée par ses frères, le 14 janvier 2025 pour avoir refusé un mariage forcé. Mécontents, ses frères l’ont froidement assassiné. Les autorités locales avaient condamné un acte ignoble.

Sur cette liste d’horreur, se trouve le viol sans vergogne d’un agent de la sécurité nationale sur une jeune élève, dans la nuit du 15 au 16 janvier  2025, dans un sous poste de commissariat de N’Djamena. L’affaire a fait un tollé et a envoyé en prison non seulement le forfaitaire, mais aussi un autre policier pour avoir commenté très maladroitement cet acte ignoble. La sécurité nationale lui reproche une apologie du viol.

Plus loin, un homme d’affaires a été froidement assassiné dans la capitale, au cœur du quartier Mardjandafak. Et ce, pour lui prendre les millions qu’il avait sur lui. Quoique le ministère de la Sécurité n’ait pas présenté les assassins, il a été relayé des images de quatre personnes comme étant les présumés acteurs de cet assassinat, l’une des personnes a démenti et a déclaré qu’il se trouvait au Canada pendant cette lâche action.

Ces différents cas témoignent combien l’insécurité augmente de jour en jour et rappellent l’urgence de penser à renforcer la sécurité publique. Et ce, dans une urgente volonté de réduire l’atteinte à la vie des humains et de leurs biens.

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