Apres plusieurs jours de débats autour de la problématique orientée sur les politiques publiques sectorielles, la plénière a adopté ce samedi le rapport élaboré par la commission thématique. Voici quelques recommandations et résolutions pour l’agriculture faite par les participants sous la conduite des experts.
La commission reconnait que la gestion économique et financière ainsi que le climat des affaires du Tchad sur la période allant de 1993 à 2021 s’était heurtée à un problème de gouvernance et un certain nombre des contraintes d’ordre macroéconomiques et structurelles. Ce qui a impacté négativement l’atteinte des objectifs de développement et de lutte contre la pauvreté. Il y a eu entre autres : accumulations des arriérés de paiements ; soutenabilité de la dette ; déficits budgétaires chroniques ; faiblesses des ressources financières et des compétences à transférer aux autorités locales ; pression fiscale ; corruption. C’est pour cette raison qu’ils recommandent ce qui suit :
- La promotion des pôles de diversification économique dans les provinces, soutenue par des infrastructures appropriées ;
- La multiplication des sources de mobilisation des recettes et, de maîtrise et optimisation des dépenses, numérisées ;
- Une amélioration du climat des affaires privilégiant les opérateurs économiques nationaux et attirant des investissements directs étrangers ;
- La mise en place de cadre législatif et règlementaire favorisant la création des entreprises tout en les accompagnant ;
- L’adoption d’une politique fiscale incitative ;
- La fluidification des moyens de transports et la sécurisation des biens et des personnes ;
- La promotion de la gestion axée sur les résultats.