Tchad : ce qu’il faut retenir de la journée Ville morte

La coalition citoyenne  « Nous le peuple » a appelé la population tchadienne à observer, le lundi 26  février 2024, sur l’étendue du territoire national, une journée ville morte. Ce, pour protester l’augmentation des prix des produits pétroliers. Que peut-on retenir de cette journée ?

Lancée par la coalition citoyenne  « Nous le peuple » pour manifester contre l’augmentation des prix des produits pétroliers, la journée ville morte   a été partiellement suivie sur l’étendue du territoire national. Les lieux publics comme les parcs automobiles, les marchés, les établissements scolaires, les hôpitaux et bureau de l’administration publique étaient ouverts et l’on a vaqué, dans certaines parties du pays, normalement à ses occupations.

Cependant, il faut reconnaitre que les activités ont été perturbées. Certains établissements n’ont pas aussi ouvert les portes. Les initiateurs dressent un bilan positif. «  C’est une très grande satisfaction pour nous. Parce que dans la ville de N’Djaména où on n’avait pas espéré voir une observation massive, nous sommes à un taux de réussite de plus de 60 % », a souligné l’un des porte-parole.

Pour Moussaye Avenir De La Tiré, les écoles sont restées fermées à 90 %. Cela témoigne de la maturité et de l’esprit surtout patriotique et civique du peuple tchadien, estime-t-il. Par ailleurs, il confie que les nouvelles qui lui parviennent des provinces sont très bonnes. « A Amdjarass dans l’Ennedi-Est, le mot d’ordre a été suivi à 100 %. À Tiné, à Arada, à Iriba et à Biltine ça a été suivi à 100 %.  A Abéché, nous sommes à plus de 50 %. L’important marché d’Abéché a été aussi fermé durant toute la journée. À Moundou, c’est une réussite à plus de 60 %. À Doba pareil. À Koumra et à Sarh c’est à 100 %. À Kélo tout comme à Laï et Bongor c’est très bien observé », a-t-il conclu.

D’après lui, d’autres actions sont   à venir. Ainsi, il demande peuple tchadien d’être toujours débout pour la cause est commune.

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