L’association « Académie Africaine de Leadership Féminin et de l’Entreprenariat » (AALFE) a lancé officiellement ses activités ce jeudi 24 aout à travers un point de presse animé par sa présidente Victoria Bonadji. Elle s’est fixée comme objectifs, la promotion de l’entreprenariat et le leadership, en vue de donner une possibilité et créer un environnement propice à l’autonomisation économique des femmes et jeunes filles.
« La mise en place d’une académie dédiée à la formation professionnelle des jeunes, en particulier des femmes et filles s’avère une nécessité pour promouvoir leur auto-emploi et la réussite de leur insertion socio-professionnelle pour s’affirmer en tant qu’actrice majeurs du développement de leurs pays », se justifie cette jeune organisation.
Selon la présidente, Victoria Bonadji, l’employabilité des femmes et des jeunes filles est en grande partie affectée par une capacité d’autonomie limitée, pourtant indispensable pour qu’elles deviennent autrice de leur insertion sociale et professionnelle. Ce faible niveau d’autonomisation, notamment monétaire, n’est pas sans impact sur leur vie quotidienne.
C’est raison qui a motivée la mise en place d’une académie dédiée à la formation professionnelle des jeunes, en particulier des femmes et filles s’avère une nécessité pour promouvoir leur auto-emploi et la réussite de leur insertion socio-professionnelle pour s’affirmer en tant qu’actrices majeures du développement de leurs pays. D’après victoria Bonadji, en Afrique les femmes jouent un rôle important dans l’économie, notamment en tant que productrices, commerçantes et facilitatrices de liaisons entre les producteurs locaux et les consommateurs.
Elle poursuit que son organisation a pour vision de renforcer les capacités des femmes et jeunes filles dans l’entreprenariat et le leadership, réaliser les études sur les créneaux porteurs, cartographier les activités économiques porteuses, former les filles dans les domaines techniques, en vue de faciliter leur insertion socio professionnelle. Mais aussi faciliter l’accès aux femmes et jeunes filles à l’obtention des micro-crédits et créer un environnement propice pour faire évoluer les normes du genre.
« La dimension genre sera intégrée à chaque étape du projet, à travers une approche participative afin de répondre de façon adaptée aux besoins de l’ensemble des bénéficiaires. Le projet prévoit l’implication des autorités administratives, les leaders communautaires, leaders religieux, aussi bien les femmes que les hommes, dans le processus de sa mise en œuvre. Un accent particulier sera mis sur la promotion de la participation des femmes et des hommes dans les espaces de discussions et de décisions », la présidente de l’AALFE, Victoria Bonadji.
Académie Africaine de Leadership Féminin et de l’Entreprenariat entend faire un lancement officielle avec les représentants des pays concernés et ses partenaires en octobre 2023.