Tchad : 1 455 patients consultés pour trouble mental entre 2022 et 2023

Le SG du Ministère de la Santé. Ph Ministère de la santé

Le Tchad, à l’instar des autres pays, célèbre le 10 octobre 2023, la journée internationale de la santé mentale. Celle-ci est placée cette année sous le thème : « la santé mentale pour un bien-être cohérent ». Une occasion pour le Secrétaire Général du ministère de la Santé Publique et de la Prévention, Dabssou Guidaoussou de faire un point sur cette question.

Cette célébration, selon le Secrétaire général Dabssou Guidaoussou, doit être une occasion de manifester la solidarité à l’égard des Tchadiennes et Tchadiens qui souffrent des troubles mentaux, souvent liés à la consommation de certaines substances. « Nous devons prendre soin de la santé mentale des réfugiés, des personnes déplacées vivant sur le sol tchadien au même titre que la santé physique. Cela, afin de pouvoir inverser la tendance et combattre les préjugés qui entourent cette problématique et à veiller afin que les populations cibles aient accès aux soins de santé mentale de qualité » affirme-t-il.

Plus loin, Dabssou Guidaoussou explique que d’après les données collectées, à partir du registre du service de santé mentale du Complexe Hospitalo-Universitaire la Référence Nationale de N’Djamena, l’on dénombre 1455 patients qui ont été consultés pour un trouble mental durant la période de janvier 2022 au mois de juin 2023. «  Il est donc urgent d’accorder la priorité à la santé mentale en prenant soin de soi-même, en analysant les pratiques sur le lieu de travail afin de s’assurer que les employés s’épanouissent et en garantissant la disponibilité des soins communautaires solides en matière de santé mentale. La réforme de la psychiatrie et de la santé mentale doit permettre de refaire d’énormes efforts de décentralisation et dans la prise en charge communautaire », a-t-il ajouté.

Le thème de cette année, selon le Secrétaire général du ministère de la santé, rappelle qu’il n’existe pas de santé sans une santé mentale saine. Cependant, il souligne que l’accessibilité aux services de santé mentale devrait être dans toute politique sociale une priorité primordiale. Il interpelle donc tous les acteurs que sont le gouvernement, les partenaires techniques et financiers, la société civile et les communautés, d’agir.

Quitter la version mobile