Sommet Russie-Afrique : Ibrahim Traoré tance les dirigeants africains

Le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition du Burkina Faso s’est exprimé ce 28 juillet 2023, lors du 2e Sommet Russie-Afrique à Saint Pétersbourg. Il a interpellé les dirigeants africains à prendre leur responsabilité.

Pour lui, le Burkina Faso est confronté depuis 8 ans à la forme de manifestation la plus barbare et la plus violente du néocolonialisme, de l’impérialisme et de l’esclavage. « l’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort », a-t-il rappelé à travers ces propos de Thomas Sankara, avant de déclarer que le peuple Burkinabè a décidé de lutter contre l’hydre terroriste et est à mesure de relancer son développement.

Il poursuit que dans cette lutte, des vaillantes populations se sont engagées à prendre les armes face au terrorisme, « ceux que nous avons affectueusement appelé les VDP, des volontaires. Nous sommes ensemble parce qu’actuellement nous sommes là pour parler de l’avenir de nos peuples, de ce qui va advenir demain, de ce monde libre auquel nous aspirons, de ce monde sans ingérence dans nos affaires internes. Nous avons les mêmes perspectives et je souhaite que ce sommet soit l’occasion donc de pouvoir tisser de très bonne relation en vue d’un meilleur avenir de nos peuples. Les questions que ma génération se pose sont les suivantes : ne pas comprendre comment I’Afrique avec tant de richesse sur notre sol, avec une nature généreuse, de l’eau, du soleil en abondance mais l’Afrique est aujourd’hui le continent le plus pauvre ? L’Afrique est un continent affamé, et comment se fait-il que nos chefs d’État traversent le monde pour mendier ? », a gueulé Ibrahim Traoré.

Il rajoute qu’il faut que les chefs d’Etats africains arrêtent de se comporter en marionnettes qui dansent à chaque fois que les impérialistes tirent sur les ficelles. « Je souhaite pour que le prochain forum soit assurant pour ceux qui ne connaissent pas la guerre, et I’autosuffisance alimentaire des peuples. J’invite les différents chefs d’État à prendre l’expérience de ceux qui ont pu déjà atteindre cela en Afrique. Qu’ils tissent des bonnes relations  avec la fédération de Russie pour pouvoir assouvir le besoin des populations. »

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