Société : Wakit Tamma, enfin, autorisée à marcher pacifiquement

La coordination des actions citoyennes Wakit Tamma et ses partenaires sont enfin autorisés à marcher pacifiquement ce samedi 26 février 2022 pour exiger le respect de la vie humaine. Cette marche, encadrée par les services d’ordre de la coordination, débute, dès 7 heures, à l’espace Festafrica pour aboutir au stade Idriss Mahamat Ouya. Le coordinateur de Wakit Tamma, Me Max Loangar estime, lors de la conférence de presse organisée ce vendredi 25 février 2022, à la bourse de Travail que l’heure est grave. « Le contexte est tel qu’il faut agir ensemble pour libérer notre pays et lui éviter des massacres gratuits, qui endeuillent chaque jour nos populations. Et ce gouvernement, incapable d’assurer sa propre sécurité, doit écouter son peuple afin de remettre le pays sur le chemin de la démocratie et de la bonne gouvernance, seul gage d’un développement durable », prévient-il. Me Max Loangar estime que la junte et ses acolytes s’activent à organiser un simulacre de dialogue qui replongera le Tchad dans un éternel recommencement, tant les magouilles, l’exclusion, l’absence de sincérité et de volonté claires minent sa préparation.

La coordination Wakit Tamma relève que la France, fidèle à ses intérêts, s’est immiscée dans les affaires intérieures de notre pays en nous imposant un gouvernement illégal afin de mieux le contrôler pour faire la main basse sur nos ressources et nous appauvrir davantage. « Sinon, qu’est ce qui justifie qu’une prise de pouvoir par les armes soit un coup d’Etat, ailleurs, mais, pas au Tchad.  Bien plus, elle envisage déménager ses troupes et son arsenal militaire au Tchad. Ce serait une véritable escroquerie morale, car, non seulement, le Tchad ne l’a pas sollicité, mais il ne dispose dans cette phase précise de son histoire pas d’un parlement et des institutions à même de l’engager au nom de son peuple », soutient Me Max Loangar.

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