A l’approche de la fête de fin d’année, beaucoup de parents s’activent pour rendre heureux leurs progénitures. Ils prennent d’assaut les différents marchés de la ville de N’Djamena pour faire des achats.
Du marché central, au marché à mil en passant par le marché de Dembé, l’ambiance est attrayante. Hommes, femmes et jeunes se bousculent pour se frayer un chemin. Les produits alimentaires tels que le riz, la farine, la viande, les poissons et condiments sont prisés. Des nouveautés d’habits, chaussures et autres sont également au rendez-vous. La plupart des clients cherchent à avoir quelque chose pour la fête mais les prix passent du simple au double.
« Je dirai que pendant ce moment de fête, nous les parents nous essayons de faire de notre mieux pour satisfaire les enfants. Nous sommes obligés de nous débrouiller. Concernant les prix sur le marché et autres, ils sont exorbitants et les parents ne font que se plaindre par ce que, c’est un peu difficile », déclare une cliente. « Tout est devenu cher, donc nous sommes venus comme ça pour nous préparer pour la fête mais ce n’est pas facile », ajoute-t-elle. Selon cette mère de famille, les prix sont très élevés et elle s’est contentée d’acheter un poulet à 3 000 FCFA, avant-hier mais à ce jour le prix est à 5 000 FCFA.
La fête du nouvel an est l’occasion pour les commerçants de se frotter les mains. « Ca va dans l’ensemble avec les clients. Le marché, je peux dire ça va par rapport à l’année passée. Tous les prix ont augmenté, cela a fait que les clients se plaignent toujours. On n’a pas augmenté les prix à notre niveau c’est conformément aux choses qu’on prend chez les grossistes qui nous poussent à augmenter » explique une vendeuse.
La fête ne dure qu’un seul jour pour les enfants et les adultes mais les efforts déployés par la fête sont parfois atomiques. C’est ce qui donne du fil à retordre à certains qui cherchent à amener les enfants à fêter à leur façon. De toute manière, les parents et leurs enfants doivent se sentir heureux peu importe la situation sociale qu’ils traversent.
