Facebook, Tiktok, WhatsApp, Instagram et X (ancien Twitter) sont devenus des réseaux où les gens fraternisent et tissent des liens d’amitié virtuelle. Mais à côté de cela, l’hypocrisie et la sextape gagnent progressivement du terrain.
Le racket à la vidéo intime se généralise. Et si les médias évoquent des affaires impliquant des personnalités connues du grand public, il vise pourtant principalement des personnes anonymes. Les « systèmes de production » numérique grand public et la simplicité de la diffusion de ces images explicites à caractère sexuel sur le web font de leurs auteurs imprudents des proies faciles.
La dernière affaire en date a éclaboussé des personnalités influentes sur les réseaux sociaux. Elles ont vu leurs images collées à leur vie sombre et parfois infondée. Derrière toutes ces affaires, il y a un véritable phénomène autour des selfies et autres vidéos de ces personnalités qui s’affichent volontairement dans le plus simple appareil sur la toile. Cette mode de « sextape » n’est plus réservée aux célébrités, car les internautes anonymes, en particulier les adolescents, s’exhibent nus sur le web.
Aujourd’hui, particulièrement au Tchad, la démocratisation de la création de contenu, rendue possible par ces outils technologiques, a ouvert la voie à une ère de désinformation de masse. La facilité avec laquelle les contenus peuvent être diffusés sur les réseaux sociaux a exacerbé les problématiques liées à la véracité et à la manipulation de l’information.
Ces plateformes, initialement conçues pour connecter et informer, sont désormais exploitées pour influencer, voire manipuler l’opinion publique à de diverses fins, allant de la publicité à des objectifs plus sombres comme la désinformation politique ou la radicalisation.
Les réseaux sociaux ne sont pas exclusivement imaginaires et virtuels. Ils peuvent renforcer la cohésion sociale et le vivre ensemble, car il n’est pas interdit de développer une relation avec une personne que tu n’as jamais connue.