Le calvaire de la population ne cesse de gagner du terrain à cause des grosses pluies. La voie bitumée qui passe du rond-point 10 octobre vers le stade d’Abena est complètement engloutie par les eaux pluviales, rendant la circulation très difficile.
Devant le stade d’Abena, les motos, voitures, bus inter-urbains et piétons sont contraints de traverser une mare d’eau. À chaque pluie, la situation s’aggrave.
Les passagers se plaignent de l’état déplorable de ce goudron. Ils demandent au Gouvernement d’intervenir urgemment afin de leur faciliter la circulation. « Cette voie bitumée n’est pas bien faite. Nous sommes encore au milieu du mois d’août et l’eau a carrément inondé la voie. L’État doit construire normalement ce goudron, car cette route est pratiquée par de nombreuses personnes », déclare Olivier, un passager.
Pour certains, les autorités accordent peu d’importance à cette voie parce qu’elles s’y aventurent peu, voire pas du tout. « Si les autorités passaient par ce goudron, elles vont l’arranger sans que nous intervenions. Comme elles passent par d’autres voies, elles s’en fichent. Mais elles doivent faciliter l’accès à tout le monde en construisant cette route, car il y a de nombreux travailleurs et fonctionnaires qui empruntent cette voie », soutient Angèle.
Notons que des jeunes ont su tirer profit de cette situation. En effet, ils orientent les passagers et les aident à traverser en sécurité tout en évitant les caniveaux en échange de 100 ou 150 FCFA.
Marie-Claire Tari Koumninga