La Ligue Tchadienne des Droits des Femmes (LTDF) a organisé une marche sportive, le samedi 10 février 2024. Cette initiative a pour objectif de dire non aux féminicides et à l’impunité des auteurs des actes barbares à l’encontre des femmes.
Pour la présidente de la LTDF, Nodjikoua Dionrang Épiphanie, il y a plusieurs cas de féminicides au Tchad. Malgré les dénonciations, les auteurs ne sont pas punis et les textes qui protègent les droits des femmes ne sont pas respectés. « Nous avons enregistré 22 cas de féminicides en 2023 et un cas en janvier 2024 à Sarh. Cependant, nous voulons exprimer notre inquiétude et dire aux autorités qu’on veut que les auteurs soient punis et qu’on puisse mettre fin aux violences que subissent les femmes au quotidien », affirme-t-elle.
Selon la chargée des affaires juridiques de la LTDF, Menodji Trésor, toutes les victimes doivent se rapprocher de la ligue pour expliquer leurs cas et cette dernière fera de son mieux pour résoudre leurs problèmes, et ce, en dénonçant l’impunité des auteurs. Par ailleurs, la ligue restera à l’écoute de toutes les victimes de toute sorte de violences.
Cette marche a commencé devant l’ex-hôtel Hilton et a continué jusqu’au rond-point centenaire. Les partenaires ont brandi des pancartes, papiers et banderoles avec des textes tels que « Non aux féminicides », « Brise le silence », « Je suis une femme et non un objet »…
Marie-Claire Tari Koumninga