Dans la nuit du 1ᵉʳ mai 2024, en pleine période de chaleur accablante, les habitants de Walia dans le 9ᵉ arrondissement de la ville de N’Djamena, précisément dans le carré 5, ont été victimes de tirs de gaz lacrymogènes, perturbant gravement leur sommeil. Ces incidents ont causé une vive inquiétude, notamment parmi les personnes âgées et les enfants.
Selon les témoignages recueillis, les tirs ont eu lieu soudainement, réveillant en sursaut les riverains. « C’était la panique, on ne comprenait pas ce qui se passait. Mes enfants et moi nous nous sommes précipités très rapidement dans la chambre pour nous protéger, mais c’était horrible, le gaz était tombé dans la cour et l’effet a envahi la chambre. Tous toussaient et pleuraient », a confié une habitante du quartier.
Alors que la population cherchait à se reposer, elle fut malheureusement confrontée aux effets irritants de ces gaz qui n’ont pas tardé à se faire sentir dans certains ménages, rendant la respiration difficile et provoquant des brûlures aux yeux.
D’après un témoin sur place, tout a commencé sur le lieu d’une vente au déballage où la police est intervenue avec les gaz lacrymogènes. Elle leur reprochait d’avoir envahi la voie publique. Mais d’autres soutiennent que cela a un rapport avec les élections à venir. En effet, « la population de Walia est l’une des cibles », laisse entendre un jeune. Mais les vraies raisons restent méconnues.
Déçus par ce comportement, les habitants de Walia espèrent pouvoir dormir en paix et se reposer dans des conditions acceptables, surtout en cette période de chaleur.
Allahigam Lydie