L’Association tchadienne des sages-femmes et maïeuticiens (ATSFM) a commémoré la Journée internationale de la Sage-femme, ce 5 mai 2023 dans un hôtel de la place. Cette célébration est placé sous le thème national : « Sages-femmes : promouvoir les soins respectueux humanisés dans la maternité ».
L’objectif de cette célébration est de montrer l’importance et le travail de la sage-femme dans les institutions sanitaires. Selon la présidente de l’ATSFM, Salamatou Ibrahim Gody, les sages-femmes ont le droit de travailler dans un environnement favorable pour fournir des soins de qualité aux femmes, aux nouveau-nés et à leurs familles. C’est pourquoi l’ATSFM a pris l’initiative d’étaler les manifestations marquant la journée internationale de la sage-femme sur deux semaines pour montrer et démontrer par une gamme variée d’activités, le travail qu’elles font au jour le jour ainsi que sa complexité.
Pour le représentant du Fonds des nations unies pour la population (UNFPA), Dr Roger Laly, la journée internationale de la sage-femme est instaurée depuis 1990 au Japon, lors d’un congrès de la confédération de l’ordre des sages-femmes. « Le travail de la sage-femme dans les institutions sanitaires n’est pas à négliger. Elle fournissent des informations essentielles à une femme pendant la grossesse et ont besoin d’une attention particulière », dit-il.
Il faut rappeler que, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), célèbre la Journée internationale de la sage-femme sous le thème : « Ensemble à nouveau, de l’évidence à la réalité ». Selon son rapport, chaque année, plus de 358 000 femmes et 3,6 millions de bébés meurent au cours de la grossesse, de l’accouchement et de la période postnatale.
Roi Salomon