La star du cinéma tchadien Ghoulam, un homme qui a su se faire une place dans le monde cinématographique du Tchad, un pays où ce secteur est moribond. De son vrai nom Mahamat Ali Hamad, Ghoulam souffre d’une maladie qui a attaqué ses yeux depuis plusieurs années. Il lui est recommandé de voir un centre hospitalier en dehors du pays, sauf qu’il ne peut pas se le permettre par manque de moyens financiers.
Ghoulam, la star du film « Bouzou Kiddeh » dans lequel il s’appelle Commandant Bachar, souffre d’une maladie des yeux qui risque de lui faire perdre totalement la vue. Il a sillonné les hôpitaux de la place, mais aucune solution n’a été trouvée. Il lui a été recommandé de se rendre à l’étranger et là encore, il se heurte à un autre obstacle d’ordre financier.
« Il y a de cela quelques années que j’ai senti ça. Il s’agit de la vue et je souffre de la maladie des yeux. Durant tout ce temps, je ne voyais pas bien. Pas plus de 500 mètres. Tout est blanchâtre devant moi. On dirait un brouillard. Alors, j’ai essayé tant bien que mal de me soigner ici, mais les médecins n’ont rien pu faire. Alors, ils m’ont suggéré de partir voir en France. Mais ça devient difficile vu ma situation financière », déclare Mahamat Ali Hamad au micro du Ndjam Post
Il faut rappeler que le cinéaste, acteur et réalisateur tchadien, Mahamat Ali Hamad, alias « Ghoulam », risque la cécité. Il a joué dans le film Namrouz aux côtés de Yasmine Abdallah, Bahalani et quelques autres figures du cinéma. Mahamat Ali Hamad, l’un des cinéastes tchadiens les plus populaires, s’est fait vraiment remarquer dans son titre « Bouzou Kiddeh » où il est appelé Commandant Bachar. Le soigner, c’est permettre au cinéma tchadien d’avoir des anciens qui pourront se frayer un chemin dans l’écriture des scenarios et la production cinématographique.