N’Djamena abrite du 21 au 22 juillet la rencontre parlementaire internationale sur le rôle des parlements dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Cette rencontre est organisée par le Comité interparlementaire G5 Sahel.
Les parlementaires du G5 Sahel tiennent cette rencontre dans un contexte marqué par la montée du terrorisme dans leur espace commun. Les derniers cas au Niger, Burkina et Mali en dit long. Le Mali qui s’est retiré après 6 ans comme membre du G5 Sahel. Lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent ne passe pas seulement par la lutte armée. C’est pourquoi, les parlementaires de l’espace G5 Sahel vont réfléchir sur les actions coordonnées de développement. Ce qui passe par la résilience des populations de cet espace victimes du changement climatique qui a réduit les moyens de subsistance.
Le président du Comité interparlementaire G5 Sahel, Dr Haroun Kabadi, a précisé que l’insuffisance des ressources empêche la réalisation des investissements intégrateurs afin d’améliorer la qualité de vie et réduire la pauvreté, la vulnérabilité des populations sahéliennes.
La situation socio-économique des pays du G5 Sahel marquée par la pauvreté rend vulnérable les populations face à la tentation de radicalisation et d’extrémisme. La nécessité de lutter contre le terrorisme par une approche de développement plutôt que par la lutte armée, est une solution qui s’inscrit dans le temps. Puisque les groupes terrorismes exploitent la misère des populations qui se sentent écartées pour faciliter leur enrôlement.