Le samedi 1ᵉʳ mars 2025, le Centre Étoile a servi de théâtre à un atelier de formation sur le thème « la lutte contre la propagation de fausses informations ». C’est une initiative mise en œuvre par Le Conciliabule qui entend contribuer à asseoir une large communication plus responsable basée sur la vérification des faits en milieu jeune. Et ce, en sensibilisant les acteurs du numérique aux enjeux de la désinformation.
Les contours de la désinformation ont été les principaux points soulevés par les panélistes, experts en communication, des journalistes, des influenceurs et des acteurs du numérique, lors dudit atelier de formation. En effet, les jeunes tchadiens ont bénéficié d’un large éventail d’équipements numériques qui permettent de vérifier si telle ou telle information est vraie, bonne ou une fake news.
Les échanges ont éclairé plusieurs points. En premier lieu, les stratégies et techniques de désinformation qui sont les méthodes par lesquelles les personnes font passer ces informations totalement fausses ou non traitées. En effet, soulignent les panélistes, derrière chaque fausse information, il y a une volonté manifeste. Ce qui a permis à parachuter sur les impacts de la désinformation sur la société tchadienne. Ce point a permis aux formateurs d’évoquer des cas récents et de montrer concrètement les bénéficiaires d’une fausse information et des alertes, surtout que les initiateurs savent qu’ils frôlent les émotions de populations.
Loin de situer un problème, l’éclaircir et ne pas envisager des pistes à suivre pour faire barrage aux attitudes divisionnistes des citoyens, les panélistes ont brandi les outils et méthodes pour identifier et contrer les fausses informations, d’une part, et le rôle des médias dans la promotion d’une information fiable et responsable, d’autre part.
Par ces deux derniers points, la population tchadienne, en l’occurrence la jeunesse, peut se focaliser et vérifier par elle-même les informations qu’elle rencontrera sur les réseaux sociaux et contribuer à la lutte contre les fausses informations. Le journaliste, quant à lui, se doit de vérifier tout, absolument tout avant de publier. Ce qui d’ailleurs fait que les informations recueillies sur les réseaux sociaux ne doivent pas faire des articles fiables pour un média qui se respecte.