Longtemps considéré comme un jeu de hasard, le pari sportif est en vogue ces derniers temps à Mongo dans le Guéra. Il détourne plusieurs jeunes mongolais de la réalité. Entre addiction et inconscience, le jeu des parieurs pose un problème.
Avant les heures de fermeture des kiosques des jeux de hasard, de nombreux amateurs se précipitent pour valider leurs combinaisons, espérant remporter une somme d’argent. Adoum, 20 ans, nous confie qu’il joue au pari-foot depuis un moment, car pour lui, tout est centralisé sur son Smartphone, une application liée au jeu qui lui permet de parier en ligne. « En ce temps, je gagne un peu d’argent avec cela et depuis lors, j’utilise les applications pour parier. Pour certains jeux, il suffit juste de faire un achat chaque jour. L’argent gagné me permet de me prendre en charge », a-t-il justifié.
D’autres jeunes, justifient que ces jeux de hasard sont pour eux un lieu de loisirs à défaut de travail. « À part aller jouer au football au quartier le matin ou le soir, que peut-on faire des autres heures où l’on est à la maison ? Rien du tout, donc mieux de gagner de l’argent en jouant aux jeux de hasard », souligne un amateur.
Ces jeux qui sont beaucoup plus chéris par les jeunes sans emploi, n’épargnent pas certains fonctionnaires qui s’y adonnent également. Il est important de noter que lorsque des agents se livrent à cette pratique pendant leurs heures de service, cela a un impact négatif sur la qualité du travail et décrédibilise l’administration.
Cette pratique malsaine qui se répand de plus en plus dans cette contrée du pays, doit être fermement limitée, voire condamnée. Les autorités compétentes sont appelées à prendre des mesures urgentes pour réglementer les paris et autres jeux de hasard afin que cela n’affecte pas les enfants.
