Si au 21ᵉ siècle, l’être humain a toutes les possibilités d’accès à l’eau potable, au Tchad, beaucoup de localités n’en ont pas. Parmi elles, la petite ville du Guéra, Baro, est fortement touchée.
La ville de Baro, entourée de rochers, souffre d’un manque criant d’eau potable comme dans bien d’autres villes et villages du Tchad. Mais dans cette localité, le risque de sécheresse est imminent. Un jeune homme, la vingtaine révolue, nous indique que l’accès à l’eau potable est un grand défi pour la ville. « En cette période de forte canicule, l’eau devient une denrée rare dans la ville de Baro. Les puits sèchent et leurs profondeurs augmentent. Nous devons donc agir », alerte-t-il. Selon lui, compte tenu de cette situation stagnante, le risque de sécheresse n’est pas à écarter à Baro. Surtout que, explique-t-il, la région est montagneuse.
Les jeunes de Baro, en plus de dénoncer le manque d’eau et l’assèchement des puits, donnent également des pistes pour palier au problème. Et c’est le curage. « Pour palier à ce problème d’eau, les jeunes de Baro se sont organisés pour curer les puits. Ça reste le seul moyen pour assister la population assoiffée », laisse entendre le jeune habitant de Baro.
Au Tchad, le manque d’eau potable fait énormément souffrir la population. Dans les régions Sahelo-saheliennes qui sont dominées par les montagnes et le sable, l’accès à l’eau reste difficile à cause de la profondeur des couches humides et la difficulté à creuser sur les rochers. Mais avec les techniques modernes, rien n’est impossible sur ce plan. Il est donc crucial que les responsables du pays se penchent sur ces manquements pour les résoudre en urgence.
Aussi, les régions méridionales devraient être un exemple authentique de l’accès à l’eau potable. Mais malheureusement, elles aussi puisent dans des puits et la santé en prend un coup alarmant. Le Ministère en charge de l’Eau et de l’Assainissement est absolument interpellé.