La Secrétaire Générale de l’Académie du Sud-Est, Madame Line Livorice Neloum, représentant le recteur, a ouvert ce jeudi, à l’Université de Sarh, les séances de soutenances de mémoires de Master 2.
Ce sont au total 14 lauréats de la Faculté des Sciences Agronomiques et de l’Environnement qui soutiennent leurs mémoires en Master 2. A l’entame, la Vice-présidente chargée des Enseignements, Docteur Goulé Koudji, a félicité et encouragé les étudiants et les enseignants. C’est pour le travail abattu ayant conduit à la soutenance des étudiants du Centre Régional d’Education et de Formation Environnementales pour la Lutte contre la Désertification (CREFELD).
Les masters du CREFELD sont construits sur les acquis d’une formation généraliste en environnement du niveau Licence. L’objectif du centre est d’élargir les bases pour assurer l’aptitude créative de l’étudiant comme futur acteur scientifique. Signalons que l’actuelle promotion qui soutient les mémoires a commencé les cours le 18 Décembre 2019 avec 30 étudiants, mais la formation s’est attelée sur 36 mois au lieu de 18 à cause de l’indisponibilité de certains enseignants-chercheurs missionnaires et des perturbations inhérentes au sein de ladite institution. Cette cérémonie s’est déroulée en présence des enseignantes et enseignants chercheurs de ladite Université.
Lançant officiellement cette cérémonie, la secrétaire général de l’académie du Sud-est, madame Line Livorice Neloum a au nom du corps professoral de l’administration de l’université de Sarh et au nom de l’académie du Sud-est présenter ses sincères félicitations et demande que la rigueur scientifique guide le pas des membres du jury.
Le CREFELD, faut-il le rappeler, est né de la déclaration de Hambourg en République Fédérale d’Allemagne, adoptée en marge de la cinquième conférence internationale de l’UNESCO par les Ministres de l’Education Nationale du Niger, du Nigeria, de la Centrafrique, du Cameroun et du Tchad, réunis le 17 Juillet 1997. Il faut noter aussi que la création du centre émane d’un mémorandum d’accord et de coopération entre l’Institut de l’UNESCO et la Commission du bassin du Lac Tchad et fut officiellement lancé le 05 Mai 1999 à Sarh.
Le centre est à vocation régionale et ouvert aux ressortissants des pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT), mais également aux ressortissants de tous les pays dont les écosystèmes subissent les effets des changements climatiques, notamment ceux des pays membres du Comité Inter Etat pour la Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS).