À Moundou, l’Association pour la Non-Violence et le Développement (ANVD) a pris l’initiative de renforcer la capacité des femmes en santé de reproduction et les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC). Cette formation, qui a lieu au Centre de Jeunesse et des Assemblées de Dieu de Moundou, durera deux jours, du 23 au 24 août 2024.
Regroupant des femmes venues des départements de Lac-Wey, de la Dodjé, de Guéni et de Ngourkosso, cet atelier, selon le président de l’ANVD, Sénoussi Mahamat Ali, permettra aux participantes de comprendre les facteurs et les risques liés à la santé de reproduction. Elles pourront également se familiariser avec l’outil informatique pour faire valoir les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC).
Sénoussi Mahamat Ali n’a pas manqué de souligner que « les Nouvelles Technologies ont transformé le monde de manière profonde et durable, offrant des avantages significatifs dans de nombreux aspects de notre vie quotidienne ».
Dans son discours, le préfet du département de Lac-Wey, Ahmed Oumarou Djibrillah, a clarifié que cette initiative vient à point nommé et cadre parfaitement avec le programme sanitaire du président de la République du Tchad, Mahamat Idriss Deby Itno. Il a exhorté les participantes à être actives pour bien comprendre les avantages et les inconvénients des NTIC.
Dans son intervention, Chérif Yacoub Abdoulaye, formateur, a, quant à lui, indiqué qu’avec l’avènement des NTIC, les individus sont devenus de plus en plus dépendants des appareils tels que les Smartphones, les ordinateurs et les tablettes. Cette dépendance excessive peut entrainer des problèmes de santé mentale comme l’addiction aux réseaux sociaux ou le sentiment de frustration lorsque l’accès à l’internet est limité.
Miskine Awini, Correspondant