Ayant constaté les démarches parallèles et non concertées des initiateurs de la marche du 12 février, ainsi que son report brusque, le Parti Socialiste sans Frontières (PSF) se réserve, par un communiqué de presse, le droit de retirer sa participation à toutes les activités de cette coalition (Wakit Tamma) et d’arrêter toute collaboration avec toutes les entités ayant des agendas inavoués et flous. Le parti reste ouvert à tous les acteurs politiques qui mettent au-devant l’intérêt supérieur du Tchad en menant une lutte désintéressée et dénudée de tout soupçon, et ayant pour seul objectif l’instauration de la démocratie dans notre pays. Le PSF, soucieux de la paix durable, de la justice et du développement radieux du Tchad pluriel et démocratique a jugé opportun de se joindre à la marche de Wakit Tamma, prévue pour le 12 février 2022. À travers cette marche, le parti entend « dénoncer les tueries restées impunies et exprimer sa nécessité de la tenue d’un dialogue inclusif et souverain devant conduire à un processus crédible qui, au préalable, doit prendre en compte les principales exigences des acteurs crédibles ». Les exigences du parti sont entre autres : la matérialisation de la souveraineté des assises du dialogue, la juste participation avec une clé de répartition équitable et égalitaire, l’engagement solennel de la non prolongation de la période transitoire initiale de 18 mois et la mise en place d’un nouveau Comité d’organisation égalitaire du dialogue entre l’opposition et les mouvements affiliés au Conseil Militaire de Transition (CMT). Par ailleurs, « le PSF invite ses militantes, militants et tous les Tchadiens épris d’un vrai changement démocratique à une marche qui sera organisée le vendredi 18 février 2022, en vue d’exiger un dialogue franc et une justice pour les victimes des crimes d’Etat ».