Politique : le parti RAP-JEG dénonce le rejet de candidature de son parti

Le parti Rassemblement du Peuple pour la Refondation de la Justice et de l’Égalité (RAP-JEG) a fait un point de presse le mercredi 27 novembre 2024 au sein de son siège à Walia dans le 9ᵉ arrondissement de N’Djamena. L’objectif est de dénoncer le rejet de sa candidature pour les élections législatives en cours.

A la suite de l’ouverture officielle du dépôt des candidatures pour les élections par l’ANGE, le parti RAP-JEG a investi sa Présidente nationale, Iza Hissein Doungous pour les législatives au titre du 9ᵉ arrondissement de la ville de N’Djamena. À sa grande surprise, le nom de sa candidate ne figurait pas dans la liste provisoire.

D’après le parti RAP-JEG, son nom n’apparaît pas dans la liste provisoire et il a déposé une requête auprès du Conseil constitutionnel pour demander leur insertion sur la liste définitive des candidats. La requête a été enregistrée sous le 024/CC/SG/CG/24 du 14 novembre 2024 d’où le récépissé du dépôt est signé par Me Nantiga Julien. Après la confirmation du dossier le lundi 25 novembre 2024, le parti a été convié à prendre part à l’audience. « Malheureusement, pour nous et sur la base de la lecture faite lors de l’audience, triste est de constater que notre requête n’a pas été citée dans le répertoire des requêtes déposées. En plus, nous ne trouvons pas notre nom sur la liste définitive des candidats retenus par le Conseil constitutionnel pour les élections législatives à venir », souligne la présidente nationale dudit parti.

Le parti RAP-JEG considère cela comme une injustice flagrante et dénonce la violation de ses droits fondamentaux et appelle l’opinion nationale et internationale à être témoins de cette situation. Pour le parti, « si c’est par ce qu’on pense qu’une femme est incapable d’incarner un leadership de vision dans les instances de prise de décision, la réponse est « non », car la 5ᵉ République repose sur la participation de tous à l’édification d’un État de droit ».

« Nous disons non à l’injustice de toute sorte ; non à l’exclusion des femmes dans le processus du développement de notre cher pays ; non à la promotion des cultures de détérioration du leadership féminin et phallocratie au Tchad et oui à la mise en application des règles intégrales et juridiques, garante d’un État de droit dans l’intérêt général et pour l’avenir de tous les tchadiens », affirme Iza Hissein Doungous.

Marie-Claire Tari Koumninga

Quitter la version mobile