Pénurie de gaz à Ndjamena, un calvaire pour les ménages

Depuis quelques semaines, les ménages ndjaménois ont le plus grand mal à recharger les bonbonnes de gaz. Qu’est-ce qui est à l’origine de cette pénurie ? La rédaction du ndjam post a fait un tour dans la ville pour le constat.

Ces dernier temps à Ndjamena, dans la matinée, tout comme dans la soirée, chefs de ménage, femmes et hommes se déplacent avec leurs bouteilles de gaz. Dans leurs voitures ou attachés derrière les motos, ils sillonnent les grandes artères de la ville dans l’espoir de trouver le précieux sésame. <<Je suis venu de Koundoul pour chercher le gaz. J’ai fait le tour de Toukra jusqu’à Dembé mais je n’ai pas trouvé>>  témoigne un usager.

Lors d’un point de presse fait récemment par le président du syndicat national du secteur de gaz Mahamat Guidam Moussa,cette rareté est liée à la demande qui est élevé par rapport à la production <<il y’a beaucoup de demandeurs d’un côté et de l’autre côté le produit qui sort de la raffinerie est insuffisant. On produit 8 à 10 citernes par jour alors qu’une grande société peut utiliser 6 à 7 citernes par jour>>

Cette situation profite aux grossistes qui d’habitude déchargent leurs produits dans les boutiques mais ne le font plus. En effet, aujourd’hui c’est directement auprès des clients dans la rue et à un prix qui varie de 2500 à 3000F que se vendent les bonbonnes de gaz.

Pour ne pas arranger les choses, le gouvernement, qui a retiré les prérogatives à l’ARSAT,( Autorité de Régulation du Secteur pétrolier Aval du Tchad ) dans la gestion de ce secteur, observe un silence presque complice. Vivement que cette situation s’arrange pour un peu de répits aux ménages tchadiens.

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