N’Djamena : les jeunes du 9ᵉ arrondissement déplorent la qualité de la digue de Walia

Le chargé de communication de l’Association Jeunesse Active du 9ᵉ Arrondissement, Minnamou Ezéchiel a fait un point de presse, le samedi 07 octobre 2023 à la Maison des jeunes de Walia. Une communication relative à la rénovation de la digue du 9 arrondissement, notamment sa qualité, son coût et les déclarations du ministre de l’Aménagement du territoire qui défend « un travail bâclé ».

Minnamou Ezéchiel a d’abord salué l’effort consenti par le gouvernement de transition pour avoir décidé de rénover la digue du 9ᵉ arrondissement. Malheureusement, déplore-t-il, juste après le lancement des travaux, la population a vite déchanté en raison de la qualité de cette digue construite « à la va-vite en terre battue, mais dont le coût global est de 22 milliards de nos francs ». Pour ce faire, l’association Jeunesse Active du 9 arrondissement tient à faire observer au gouvernement, qu’après plusieurs rencontres avec les experts du domaine sur la qualité de la digue conformément au fonds y afférent, ses hypothèses ont été confirmées par ces derniers. Il s’agit du choix du Talux, le choix des matériaux et l’imperméabilité de la digue.

Cependant, l’association dit rester toujours stupéfaite vis-à-vis des propos du ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et de l’Urbanisme, Mahamat Halata Assileck. Propos tenus lors d’une interview accordée au journal Le NDjampost, le jeudi 5 octobre 2023 où il déclare que « la digue de Walia est garantie pour 15 ans avec une durée de vie de 50 ans ». Par ailleurs, « sa déclaration lors de sa visite sur la digue le vendredi 06 octobre a confirmé toutes les remarques qui ont été faites », souligne l’association. Pour les jeunes de Walia, le ministre Mahamat Halata Assileck est le seul à se contredire.

Appelant le gouvernement à s’imposer afin que l’entreprise respecte les termes des clauses qui l’ont conduit à lui attribuer le marché, le chargé de communication de ladite association, Minnamou Ezéchiel, conclut que « nous voulons juste une vraie digue. Une digue qui devra durer au-delà de 50 ».

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