Le maire de la commune du 1er arrondissement de N’Djamena, Djibrine Mahamat Abdelkerim a lancé, le vendredi 28 juillet, une campagne de sensibilisation sur les taxes d’habitation. La cérémonie a été couplée au paiement des taxes de quelques habitants de la circonscription.
Instituées par le décret 421 du 20 juin 2014, les taxes d’habitation, selon le maire du 1er arrondissement de N’Djamena, servent à financer les projets communaux, l’urbanisation, l’assainissement et le développement des collectivités.
Il regrette le fait que beaucoup de citoyens ayant les capacités financières de s’acquitter de ce devoir ne le font pas. D’après lui, malgré la sensibilisation de bouche à oreille dans sa commune, à travers la radio Mandela FM et le porte-à-porte fait par les délégués des quartiers et chefs des carrés, la collecte reste faible et le résultat mitigé.
« La taxe d’habitation est un devoir pour tout citoyen disposant d’une résidence et les tarifs imposables sont annuels et dépendent des types de construction. Cependant, le non-paiement de cette taxe crée un réel fossé budgétaire et nous empêche de réaliser des projets d’aménagement des routes à l’exemple de cette saison des pluies et bien d’autres actions de développement socioéducative et sanitaire » a-t-il précisé.
Le maire du 1er arrondissement exhorte d’abord l’ensemble du personnel communal, habitant le premier arrondissement à servir d’exemple en s’acquittant de ce devoir qui est le paiement de la taxe d’habitation et sensibiliser les voisins, parents et proches à le faire.
Rappelons que cette taxe est annuelle et dispose d’une certaine catégorie dépendante de la construction des maisons. Les bâtiments en étage sont facturés au prix de 6.000 à 10.000 FCFA et par niveau. La taxe pour les maisons construites en terre simple (boue) est fixée à 3.000 FCFA.