La 1ʳᵉ édition de Conciliabule s’est déroulée le 11 janvier 2024, dans un hôtel de N’Djamena. Plusieurs thématiques ont été débattues, avec un panel de haut niveau. Me Christian Madet a animé un panel sur la question de la diplomatie culturelle et la contribution de la diaspora tchadienne au développement des relations bilatérales : exemple de l’amitié Franco-tchadienne.
Conciliabule, cette plateforme d’expression libre d’idées a permis de s’imprégner des difficultés que rencontrent les étudiants africains, plus précisément tchadiens en France. Évoquant ces difficultés, Christian Madet, l’un des panélistes, a indiqué que la plupart des Africains qui vont étudier en France ne sont pas préparés.
« Les étudiants africains ne sont pas orientés. On ne se lève pas un matin pour décider d’aller suivre les études en France, surtout qu’on a un système éducatif désuet. Il y a des préalables à toute chose. Certains étudiants qui y vont sans avoir suffisamment d’informations, sont généralement confrontés à des difficultés », a évoqué Christian Madet lors de cette première édition de Conciliabule.
C’est pourquoi, il recommande la création d’un cadre avec l’intervention de l’État tchadien. Par ailleurs, il déplore certaines habitudes imposées par la France aux étudiants africains. « Le fait que les étudiants africains payent une caution pour étudier en France est une mauvaise chose. Cela va les pousser à choisir d’autres destinations européennes comme l’Allemagne, la Belgique… », a-t-il indiqué.
Interrogé au cours des débats sur les Tchadiens de la Diaspora qui refusent de rentrer, Christian Madet a relevé que certaines conditions que l’on rencontre au pays ne sont pas favorables. D’après lui, l’État doit créer les conditions propices pour encourager ceux qui étudient en Europe de rentrer au pays.