Le porte-parole de la Primature, Martin Inoua Doulguet a fait un point de presse le 11 décembre 2023 à l’Onama. Une communication relative à la sortie du Comité de crise du Syndicat des Enseignants du Tchad, le 08 décembre 2023.
À l’entame de ses propos, Martin Inoua Doulguet qualifie la sortie médiatique du comité de crise du SET d’une sortie hasardeuse et outrageuse à l’encontre du premier ministre de transition, Saleh Kebzabo. « Ce comité de crise, illégitime et illégal, ne se situe plus dans le registre de revendication syndicale, mais se mue en une officine obscurantiste servant des intérêts particuliers », dénonce le porte-parole de la Primature.
Lors de son point de presse tenu le 08 décembre dernier, le comité de crise du SET par la voix de leur président Djimoudouel Faustin, a déclaré que le premier ministre de transition, Saleh Kebzabo, lors de sa sortie à Doba et à Moundou a dit que « ses enfants sont loin, ils ne fréquentent pas au Tchad. Il dit que les grévistes ne seront pas payés et il jure la main sur le cœur que c’est impossible de payer les 16 mesures et abattement ». Le comité de crise qualifie les propos du premier ministre d’une « incitation à la révolte populaire.
Ces allégations sont balayées d’un revers de main par Martin Inoua Doulguet. « C’est une allégation totalement mensongère dont seuls les auteurs en connaissent les raisons. Car, le premier ministre a tout simplement dit qu’il n’aurait plus d’enfants à l’école ». (…) Dans le but d’accomplir leur dessin machiavélique, les usurpateurs ont accusé le premier ministre d’inciter à la révolte populaire. Quelle contradiction ! », justifie-t-il.
Le porte-parole de la Primature rappelle qu’en situation de grève, les grévistes ne peuvent pas prétendre à un salaire. Et le gouvernement a décidé en toute légalité de ne pas verser le salaire aux grévistes qui suivent le mot d’ordre du comité de crise. Cela relève donc du droit de travail, dit-il.