Le 04 avril 2024, marque la clôture de la campagne présidentielle pour le scrutin du 6 mai. À cette occasion, le candidat de la Coalition pour un Tchad Uni, Mahamat Idriss Deby Itno a animé un meeting à la Place de la Nation.
C’est une place de la Nation bondée de monde qui a servi de cadre à la clôture de la campagne de la Coalition pour un Tchad Uni. Des drapelés, banderoles et autres étaient brandit à l’effigie de chaque bureau de soutien et des partis politiques alliés au MPS. Ce 04 mai 2024 marque la fin de la campagne électorale pour la présidentielle du 6 mai 2024. Durant deux semaines, le candidat Mahamat Idriss Déby Itno a sillonné 13 provinces du Tchad pour convaincre son électorat à voter en sa faveur.
« Êtes-vous prêt à accompagner MIDI ? », lance le directeur de campagne, Mahamat Zène Bada, et aux militants de répondre « Oui », tous à l’unisson. Mahamat Zène Bada se dit satisfait d’être directeur de campagne et partant toute la campagne électorale. « Si nous venons aux élections, c’est pour la beauté des chiffres, le charme des suffrages. Nous avons plus de 200 partis politiques derrière nous, notre victoire est assurée », déclare Mahamat Zène Bada.
Vêtu en blanc de la tête au pied comme durant toute la campagne, Mahamat Idriss Deby Itno monte sur la tribune officiel et change l’ordre protocolaire. Il a appelé quelques chefs de partis politiques de la coalition, les signataires de l’accord de Doha et Gali Ngotté Gata, qu’il le qualifie de l’artisan du dialogue national inclusif et souverain. Tour à tour, ils ont pris la parole pour exprimer leur choix d’accompagner Mahamat Idriss Déby Itno.
Dans son liminaire, Mahamat Idriss Deby Itno a rappelé les 12 chantiers qui ont constitué son projet de société. Pour lui, son projet comprend 70 pour cent des secteurs vitaux concernant l’amélioration des conditions de vie de la population. Ce programme sera financé sur les ressources propres du Tchad, dit-il. « Dans ce Tchad de demain, si je suis élu, ma main sera tendue », ajoute-t-il. Il a salué ce qu’il appelle le fair-play qui a prévalu tout au long de la campagne. « Même si de fois, nous avons lancé des pics, c’est la règle du jeu, nous sommes des adversaires politiques et non des ennemis« , lance-t-il.