La journée internationale de la corruption est célébrée chaque 9 décembre dans le monde. Cette journée permet de réfléchir sur les défis persistants afin de lutter contre la corruption.
La corruption, un phénomène insidieux, transcende les frontières nationales, affectant les économies, les institutions et les citoyens. Dans de nombreux pays en voie de développement, la corruption entrave le développement économique et détourne des ressources cruciales. Des pots-de-vin dans les processus d’attribution des contrats publics nuisent à l’équité et à la compétitivité, laissant les projets sous-financés et souvent mal exécutés.
Les scandales de corruption au sein des grandes entreprises internationales révèlent également l’importance de la transparence. Des pratiques comptables douteuses, des versements illicites et des ententes secrètes sapent la confiance des investisseurs et du public, mettant en péril la stabilité économique mondiale.
Au Tchad, la corruption se fait dans les lieux de travail, des concours et des établissements. Pour trouver le travail dans certaines entreprises ou encore obtenir les concours, la plupart des personnes passent par la corruption. Il faut dire que la corruption est l’une des causes de la baisse de niveau. Car ce sont les élèves paresseux qui négocient les classes supérieures avec des enveloppes.
Pour lutter contre la corruption, des initiatives anti-corruption, telles que la Convention des Nations Unies contre la corruption, contribue à renforcer la coopération internationale. Des pays africains doivent cesser de faire la corruption pour mettre fin à ce fléau.
En cette journée internationale contre la corruption, chaque citoyen, chaque gouvernement, et chaque entreprise a un rôle à jouer pour forger un avenir où l’intégrité prévaut sur la corruption, et où la transparence guide le chemin vers une gouvernance éthique au Tchad.
Marie-Claire Tari Koumninga (Stagiaire)