Un programme catalyseur a été lancé, le 19 juin par le ministère kenyan de la Santé. Il s’agit des anneaux vaginaux destinés à arrêter les nouvelles infections au VIH/Sida.
Les femmes sont les principales cibles de ce programme. Les jeunes femmes et les adolescentes contribuent à près d’1/3 des nouvelles infections, a indiqué le directeur général par intérim du ministère de la Santé, Patrick Amoth. Il justifie cette innovation du fait qu’il n’y a pas de vaccin contre le VIH en vue. C’est ainsi que les scientifiques envisagent maintenant d’autres innovations telles que la PrEP injectable et les anneaux vaginaux qui, selon eux, pourraient produire de meilleures nouvelles solutions de prévention et de traitement du VIH.
Dr. Amoth a souligné la nécessité pour le Kenya d’adopter des technologies locales dans la prévention du VIH alors que le pays est aux prises avec une réduction du financement dans le secteur de la santé.
Dans le cadre d’une étude de 5 ans qui sera menée dans six établissements dans les comtés de Kisumu, Nairobi et de Mombasa, les femmes âgées de 18 ans et plus seront délivrées d’un anneau vaginal. L’anneau qui est fait de matériaux de silicium peut être inséré par l’utilisateur et libérera des quantités réglementées d’un médicament antirétroviral dapivirine sur une période de 28 jours, offrant une protection contre le VIH.
Les bagues seront disponibles dans les six installations désignées d’ici la fin du mois de juin après avoir reçu l’autorisation du Kenya Pharmacy and Poisons Board.
Le directeur général a, en outre, indiqué que le financement des donateurs du Kenya pour les programmes liés au VIH est passé de 32 % au cours de la dernière décennie à 18 % en 2021. Ce qui a entraîné la nécessité d’activer les innovations locales pour gérer l’épidémie de VIH/sida.