Les étudiants tchadiens au Cameroun sont hantés par une insécurité qui va grandissante. Aux dernières nouvelles, un étudiant tchadien vivant à Dschang, a été sauvagement attaqué et est décédé suite à ses blessures, dans la matinée du mardi, 16 avril 2024, juste derrière le campus.
Le Cameroun, pays voisin du Tchad et première destination des étudiants tchadiens, devient un tourbillon mortel pour ces derniers. L’insécurité plane au-dessus des ressortissants tchadiens et pourra compromettre cette besogne d’y faire ses études. En effet, les étudiants ressortissants du Tchad se trouvent souvent dans une sorte de perpétuelle insécurité. Surtout ceux qui y bossent pour subvenir aux besoins estudiantins.
Au matin du 16 avril 2024, les réseaux sociaux tchadiens laissent voir une photo révoltante, remplie d’horreur et d’inhumanité. Un étudiant tchadien en Master 2 de Géologie à l’université de Dschang, Togoum Pharell, a été retrouvé mort, assassiné. Malheureusement, ce n’est qu’une énième mort d’un étudiant tchadien sur le sol de ce pays. Les circonstances de sa mort ne sont pas connues, mais sur les images, l’on voit des traces de sang sur son corps qui traduisent une violence inouïe, un assassinat.
Benjamin Pazeu, un jeune étudiant tchadien régulièrement inscrit à l’Université de Yaoundé 2, au Cameroun, a été tragiquement assassiné par un coup de poignard le mardi, 30 janvier 2024. Dans le même mois, 4 étudiants tchadiens sont décédés exclusivement dans la ville de NGaoundéré dans des circonstances floues. Deux en mars 2024, dont l’un est décédé suite à une agression à Maroua.
Les autorités tchadiennes restent bouche cousue et mordicus, mais il est de leur devoir, il faut le rappeler, de veiller à la sécurité des Tchadiens où qu’ils soient partout dans le monde.