Après une chaleur intense, les premières gouttes de pluie sont tombées dans la capitale tchadienne, le soir du 15 avril pour certains quartiers et le 16 avril pour d’autres.
Un tour effectué dans la matinée de ce samedi 16 avril 2022, dans certains quartiers de 8ème, 2ème, 4ème et 5ème arrondissements de N’Djaména, montrent que certaines grandes altères sont impraticables, dès les premières pluies.
A l’accoutumée après la pluie, c’est le beau temps a-t-on coutume de dire.
Mais, les premières pluies permettront aussi aux autorités communales, aux chefs de ménages d’identifier les sites qui stagnent d’eaux de les pouvoir dresser et ou réparer à temps avant que les grosses pluies ne tombent.
N’Djaména, ‘’vitrine d’Afrique’’ rencontre les mêmes problèmes d’inondations que ce soit sur les altères que dans les concessions.
Les communes assurent-elles leurs responsabilités en aménageant la ville ?
Y a-t-il une réelle volonté de soulager la population contre l’inondation en saison de pluies ?
Dés les premières pluies, il est visible que dans certains quartiers, des jeunes, garçons et filles, avec des pioches et pelles à la main, s’activent à drainer les eaux vers les canaux qui ne sont guère curés par la commune de N’Djaména jusqu’à l’heure.
Il faut le souligner que ces pauvres gens ne font éviter le risque d’être inondés, sinon le pire dans leurs ménages respectifs.
Avant qu’il ne soit tard, d’ores et déjà que les premières pluies sont tombées, la marie de N’Djaména doit prendre les mesures adéquates pour éviter le pire, à savoir prévenir les inondations dans les altères et concessions.
