Face aux inondations, la Mairie de N’Djamena a procédé à l’ouverture des passages des eaux de pluie dans le Hadjer-Lamis. L’opération a été menée le 3 août après une descente préalable effectuée le 2 août par le maire de la ville, Ali Haroun.
N’Djamena est menacé par des eaux des pluies. Pour faciliter l’écoulement de ces eaux, la Mairie de la ville a fait ouvrir des passages dans les villages d’Afrouk et d’Amdourman dans le Hadjer Lamis. L’opération a été supervisée par le maire Ali Haroun en personne le 3 août 2022, après que les autorités de la province de Hadjer Lamis aient donné leur accord. Selon les explications du premier magistrat de la ville de N’Djamena, la plus grande partie des eaux passe par le Nord de la ville pour se déverser vers N’Djamena Farah, jusqu’au lac Tchad.
Cette opération consiste donc à faciliter le passage des eaux de pluie qui ont créé ces inondations. En effet, la capitale est une pente, explique le maire. Plusieurs fois, les travaux d’évacuations tentent de diriger les eaux vers les bras du Chari, mais, la masse de ces eaux retourne plutôt vers le nord de la capitale. Ainsi il a été préféré de dégager à partir de sa débouchée qui se situe dans cette zone. Actuellement, les passages sont ouverts.
L’on espère que dans 48 heures, N’Djamena sera libéré de ces eaux des pluies qui l’inondent. Sur le chemin de retour, la délégation du maire s’est arrêtée pour inspecter les travaux de réhabilitation de la station de pompage de Lamadji.